7 Avril 2020
journal d’un confiné
le chemin du moulin à huile
Les bruits naturels prennent une résonance nouvelle. Je leur porte plus d’attention qu’auparavant.
L’eau qui court le long des filioles, ralentit dans les biefs, tombe en petites chutes aux martellières. Une grenouille dans le gaudre, un Jar qui n’aime pas ma présence, un léger vent coule dans les cyprès et agitent légèrement les oliviers, un chien qui aboie, un oiseaux qui chante joliment dans les haies.